Reflets

Le vent et la pluie tourbillonnent,
écrasant le double vitrage.
A travers les arbres sans feuille,
le reflet de mon visage.
Ma sale gueule d’anarchiste
entachant le gris des nuages.

En contrebas sur un parking
petit oiseau cherche sa place,
entre goudrons et buildings
il sautille de flaque en flaque.

Des bêtes à traire et du béton
Des m’as-tu vu qu’en dira-t-on
se distinguant des bons des cons
à la griffe de leur veston
Toisant cet oiseau qu’ils méprisent
de peur qu’il chie sur leur pare-brise

Un peu plus loin à l’horizon
les rapaces ont pris position
s’appropriant chaque goutte d’eau
qui ruisselle sur mes carreaux.

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