Prenons le risque!

Je n’en peux plus de la radio, je n’en peux plus des journaux, je n’en peux plus des infos… Quand les pions de l’UMP quadrillent l’échiquier. Guéant, Wauquiez, Coppé, Estrosi, Vanneste, droite populaire… autant d’épouvantails, autant de manipulateurs d’opinion, d’agitateur d’idées vieilles et nauséabondes. Les leurres de la République, Sarkozy envoient ses troupes, elles agissent, froidement, sans égards, sans scrupule aucun. Tout se permettre pour garder le pouvoir aux riches et puissants, tout, mensonges, tromperies, et s’en donner les moyens. Ce ne sont plus des hommes aux services de l’Etat, c’est l’Etat au service de quelques hommes et des marchés mondiaux.

A peine candidate aux primaires socialistes, Aubry devient alcoolique et dépressive, à la sexualité douteuse (manière bien à droite d’évoquer une possible homosexualité), son mari un « défenseur des musulmans » (sic)! Et si la première secrétaire du PS s’en plaint et menace de porter plainte, à cette pute de Coppé de répliquer qu’elle détourne le débat pour masquer l’absence de programme… Mais qui pourrit le débat? qui le détourne, déracinant sa problématique économique vers une illusion migratoire?

La cour des comptes fustige 10 ans de politique sécuritaire inefficace et coûteuse, et c’est Guéant qui s’offusque de la partisanerie potentielle de son président, quand lui même est capable de mentir en vous regardant droit dans les yeux en détournant des chiffres de l’INSEE. La finalité? La sécurité selon l’UMP? C’est de privatiser les polices, de vendre le marché du gardiennage de la Paix aux copains. Pour toujours se gaver et protéger mieux… leurs comptes en banque. La tranquilité du citoyen, foutaise, encore faudrait il qu’il lui reste le temps de s’en plaindre quand il aura fini de courir après son pouvoir d’achat et de s’en prendre aux bougnoules et aux manouches, puisque tout ca doit bien être de la faute de quelqu’un…

Les responsables c’est vous, électeurs français. Vous qui avez voté le pouvoir aux grandes familles friquées. Vous qui avez renié votre propre rejet du traité de Lisbonne, sitôt entériné en 2008 entre vos deux fesses hagardes. Vous qui tombez à chaque fois dans le panneau, toujours enclin à vous diviser dès qu’on vous fait craindre pour un peu de votre pain.

La franchouillarde UMP a mis sur le trottoir sa propre mère patrie, et compte bien l’user jusqu’au bout et s’en partager les profits, entre fils de l’argent roi et de la reine croissance. La Grèce vient de finir defenestrée dans le caniveau de l’Europe libérale, violée de toute part par la loi du marché, privatisation au rabais de tous ses organes vitaux… La Grèce comme première victime, bientôt suivie par le Portugal, ou l’Irlande, et la France pour 2013/2014, aux plus profondes abysses de cette crise qui n’en finira plus?

L’heure est venue d’un retour au simple, à la terre, la fin de l’ère industrielle pour un contentement mutuel. D’une mondialisation dans la pluralité des cultures et des modèles économiques, de la réorganisation de la distribution des matières premières, de la réhabilitation des services publics, de la priorisation de la santé, de l’éducation et de la culture dans les programmes politiques. Vers un développement durable, humain, soucieux des enjeux environnementaux et des inégalités sociales et économiques, à l’intérieur même du pays comme dans le monde entier. Vers une croissance qualitative, basée sur des fondamentaux simplissimes, bien produire, bien consommer, c’est réduire les maladies liées à l’alimentation non équilibrée, donc les dépenses de santé, c’est donner un nouveau souffle à notre agriculture depuis trop longtemps asservie aux multinationales.

Prenons le risque de changer, prenons le risque de l’altruisme et  des responsabilités individuelles, à l’heure du « fumer tue », du « manger fait grossir » et de la sur-légifération. Soyons des hommes du 21ème siècle, à l’heure de l’information instantanée et des réseaux de diffusions, d’un nouvel équilibre mondial, nous avons le potentiel en nous pour être les acteurs majeurs d’une nouvelle renaissance, ne laissons pas tout entre les mains de ceux qui nous ont déjà menés jusque là. Aurons-nous de sitôt une nouvelle occasion de changer  le monde?

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