Entrecôte burger

Quelle horreur.

L’Athlète esthète, au nombre de titres nationaux et internationaux supérieur au nombre des années au compteur, rejoindrait aujourd’hui définitivement ses homologues masculins parmi les plus grands cyclistes de tous les temps: Indurain, Armstrong, Mercqx, Pantani, Virenque, Contador, Llandis et autres illustres vainqueurs (pendant un certains temps au moins) de feu le grand et beau Tour De France.

Quelles sensations m’effleuraient alors l’échine quand à 104 ans et 16 mois et demi, Jeannie parvenait à décrocher avec le panache et le brio qu’on lui connait son 2663ème titre de Championne De France.

Cette icône du sport sain, de la discipline, de l’hygiène de vie, presserait ses douces pédales défoncée au pot belge? Non. Refusons l’affront de réduire en poussière cette magistrale carrière.

Qui est à blâmer? Le mari gourou manipulateur mégalomane dangereux névrosé psychopathe violeur de brebis? (je résume). Une fédé incapable et/ou impuissante? Une Union Cycliste Internationale prisonnière de ses propres enjeux? Une Recherche publique sous-subventionnée à des années lumières des labos privés corrompus?

Un des derniers mythes humains s’effondre. Championne de France sur route et du contre la montre depuis 1979 (à quelques rares exceptions près), soit quatre ans avant ma naissance… Je n’ai de mon vivant connu que  le règne pharaonique de notre Cléopatre en nylon moulant.

Le palmarès de la Belle occuperait sur Wikipédia (selon mes sources) près de 3% de l’espace disque total occupé par l’encyclopédie en ligne universelle.

Jeannie Longo c’est des kilomètres et des kilomètres parcourues, sur route, sur piste, par tous les temps, toujours devant. Jeannie, dopée ou pas, peu m’importe finalement… Coeur de Championne, avec ou sans hormone.